Bienvenue aux curieux, en baladant votre œil ici voyez comment je façonne artisanalement chaque pièce. Créer, c'est d'abord une réflexion, l'émergence d'une idée, et l'aboutissement d'une recherche qui nous ressemble. On commence par imaginer des harmonies de couleurs, de matières, des compositions équilibrées et rythmées. Au-delà de l'idée, chaque création confectionnée demande du temps, précision et minutie. C'est entre nos doigts que cette inspiration se matérialise, s'enrichie et se transforme selon ma sensibilité et donne naissance des pièces personnalisées. Puis les éléments sont assemblés avec instinct et portent la marque de notre identité.
Voici en image un aperçu en version accélérée, de ce qui se cache derrière vos créations…

  • Raku

  • Polymère

  • Couture

étapes de création du raku Ces plaques vont légèrement sécher pour se tenir plus facilement lors de leur façonnage ... La terre peut également être travaillée au tour de potier, par creusage ou comme ici au colombin. Une fois les plaques légèrement séchées, dès que la terre a la « consistance du cuir », des formes peuvent plus aisément  y être découpées à l'aide de gabarit… Ces pièces pourront être modelées,  texturées, percées avec précaution de façon à ne pas fendre la terre, assemblées entre elles en solidifiant les jointures avec un colombin et de la barbotine (mélange d'eau de terre, et parfois de vinaigre pour les pièces les plus délicates). Les finitions peuvent être faites au couteau pour égaliser, lisser… La pièce façonnée et considérée comme terminée sera mise à sécher… Les dernières imperfections pourront être gommées avec un léger ponçage… Crues mais bien sèches, et après plusieurs chauffes progressives, les pièces peuvent  subir leur 1ère cuisson (au gaz propane), c'est le "biscuitage" ou la cuisson "biscuit" qui durera environ 6 heures à une température qui atteindra progressivement près de  980°C... Les pièces sont alors biscuitées, la terre est presque à l'état de pierre... Puis on enfile sa panoplie de chimiste quand vient la préparation de l'émail, les oxydes sont rigoureusement pesés… Mélangées à l'eau, les glaçures prennent la consistance d'une pâte à crêpes… L'émail peut s'appliquer soigneusement au pinceau, par projections… L'émaillage peut aussi se faire à la louche (façon dripping à la Pollock) ou par trempage. S'ils supportent les mêmes températures de cuissons, des émaux de différentes couleurs peuvent être appliqués sur une même pièce.
Les pièces émaillées sont prêtes pour leur 2ème cuisson : la cuisson raku. Le four partiellement recouvert de plaques réfractaires doit impérativement conserver une cheminée (de façon à ne pas engendrer une bombe qui décoifferait la maison), et sera rouvert en fin de cuisson 1 à 2 heures plus tard. À une température maximum de 940°C, l'émail est comme du caramel, il va fondre et napper la terre cuite. Les pièces rougies annoncent la fin de cette dernière cuisson… La sortie du four se fait au minimum avec des pinces et gants pour se préserver de la chaleur, (et pour conserver ses cils et sourcils) une visière, un tablier, et des manches longues dans des matières qui résistent à la chaleur sont recommandés. Une fois l'émail fendu et avant que la terre cuite ne refroidisse trop, les pièces sont rapidement posées dans de la sciure ou du copeau (la densité aura un impact sur les couleurs, et les métallisations)… Une fois l'émail fendu et avant que la terre cuite ne refroidisse trop, les pièces sont rapidement posées dans de la sciure ou du copeau (la densité aura un impact sur les couleurs, et les métallisations)… C'est l'enfumage : la terre sous cuite  est restée « ouverte » pour absorber le carbone qui s'en dégage et ainsi noircir les parties de la terre laissée brute et les réseaux de craquelures de l'émail… Les pièces sont recouvertes de copeaux pour un noircissement plus intense et uniforme qui contrastera avec les parties émaillées… L'enfumage se poursuit le tout fermé, à l'étouffé pendant au moins 1/2heure… Les pièces encore fumantes et recouvertes de charbon doivent refroidir avant d'être manipulées et nettoyées. Le copeau doit être passé au tamis pour récupérer les plus petites pièces. Une fois les pièces refroidies, elles peuvent êtres plongées dans l'eau sans craindre qu'elles ne cassent ou explosent, et être enfin astiquées avec des produits abrasifs, brosses métalliques… Débarrassées de leurs croutes carbonisées, les pièces se révèlent et livrent leurs dernières craquelures, c'est souvent une jolie surprise... Les pièces sont enfin terminées et pour certaines prêtes pour une nouvelle étape, l'assemblage…
Je commence par faire mes mélanges de pâtes pour des tons plus naturels, obtenir la couleur que je souhaite et rendre les teintes lumineuses avec des pâtes nacrées... La machine à pâte (ou à lasagne), facilite les mélanges et l'obtention de plaques régulières... La pâte sera passée et repassée  dans la machine à pâte  jusqu'à obtenir une couleur uniforme et une matière homogène... Je répète cette opération  pour les autres teintes… Ici le cuivré et le noir me donnent un marron satiné… En plus de jouer sur les teintes, il est également possible de créer des effets par incrustation de matières comme ici avec du sable… Après un long et périlleux mélange, on obtient enfin une plaque régulière et homogène… Je crée ainsi mes propres harmonies de couleurs  pour une nouvelle collection… Une fois les mélanges de couleurs obtenus, on peut créer des dégradés, là encore, la machine à pâte n'est pas superflue... Après une 20aine de passages, on obtient une plaque avec un dégradé de couleurs… À partir de ce dégradé on peut rouler une canne  qui servira à créer des motifs… Mise au carré, coupée, assemblée, lissée, scalpée, égalée, la canne permettra d'obtenir une plaque régulière à motifs… On superpose… On enroule… On coupe…
On scalpe… On lisse… Pour qu'enfin des motifs clairs et précis apparaissent... On dispose alors d'une déclinaison de plaques à motifs d'une même harmonie de couleurs … Vient le moment de sortir les croquis pour mieux passer de la pâte aux bijoux (même si je change régulièrement d'idée en cours de route), ces croquis servent de base, et rassurent un éventuel manque d'inspiration…. Les plaques de motifs sont coupées, modelées, assemblées, façonnées, enroulées, texturées, creusées, … une fois terminées, les pièces passent au four où elles durciront (la polymérisation se fait à 110C°)... Une fois cuites et donc durcies, les pièces sont poncées pour gommer les irrégularités… Puis on lustre les parties lisses (un morceau de jean est idéal) Pour plus d'éclat et contraster les matières, un vernis brillant est appliqué sur certaines parties… Pour préserver les parties brutes, on applique un autre vernis sur les pièces que l'on souhaite mattes,  celui-ci nécessite une nouvelle cuisson d'environ 2 minutes… Puis les pièces sont soigneusement percées… Pour enfin être assemblées avec d'autres matières. Cette dernière étape est plus ou moins longue selon le type de montage envisagé, mais aussi selon les équilibres et ajustements que cela exige…
Après avoir été chinés, les tissus sont lavés (par hygiène et pour prévenir des déteintes, et déformations) avant d'être coupés… Pour créer un cordon, le morceau de tissu découpé  est plié en 2 et repassé au fer sur l'envers… La bande de tissu est alors prête à être cousue à la machine (il convient de trouver le bon réglage pour chaque tissu)… Après avoir répété cette opération sur plusieurs bandes de tissu (il est bon d'avoir un cordon de secours), nous voilà avec une poignée de bande de tissu sur l'envers… Pour retourner le cordon sur l'endroit on  épingle une extrémité…
On fait ensuite glisser patiemment cette épingle à l'intérieur du cordon, en prenant soin de ne pas forcer et abîmer les coutures… Jusqu'à ce que l'épingle ressorte à l'autre extrémité du cordon…"><img src="img/atelier/couture/petit/7.jpg" Pour un cordon plein et galbé, on passe une cordelette ajustée (ou lacet) à l'intérieur avec une épingle … Les cordons sont alors prêts à être coupés aux bonnes mesures et à être assemblés sur une nouvelle création….
montage

Puis vient le moment tant attendu du montage. Réfléchis ou improvisé, le montage est minutieux et réalisé dans un grand souci du détail. Des ajustements viendront couronner l’équilibre de la composition avec rythme et harmonie. Entre mes mains nait alors une création unique, qui raconte une histoire (mon histoire), vous invitant au voyage en livrant sa propre personnalité, avec l’ambition de susciter de l’envie…



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